Travailler assis demande plus que de la force, de l’endurance et du tonus musculaire. Rester assis sur une chaise implique aussi que certains réflexes de mouvements primitifs ne soient plus actifs, elle favorise un contrôle du corps plus volontaire.
Un petit exemple: II est fort probable qu'une personne qui a des immaturités reliées à l’intégration de ses réflexes primitifs ait aussi des difficultés à bouger ses yeux sans bouger sa tête. Or, pour bouger ses yeux, il doit bouger sa tête et bouger sa tête déclenche des mouvements involontaires de son bassin. Pour cette personne, « la bougeotte » n’est donc pas un choix, mais une réaction automatique de son corps qu’il ne peut contrôler et/ou qui lui demande énormément d’énergie pour réussir à la maintenir,...
Ce travail nécessite donc de pouvoir maintenir une posture assise de manière adaptée: le temps d'activité et l'environnement du bénéficiaire sera observé, contrôlé et adapté par l'aidant si nécessaire.
Le développement de compétences spécifiques aux actions de type: coller un timbre sur une enveloppe, mettre une lettre dans une enveloppe..., est évaluable dans ces items et permettra le développement d'activités assises corollaires.
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