L’expérience montre que les étudiants migrants et leurs familles sont susceptibles d’être structurellement discriminés, de façon plus ou moins évidente. Ils ne bénéficient que d’un accès restreint à une éducation de qualité et leur choix d’établissements scolaires se limite souvent à des écoles ségréguées sur le plan socio-économique, en partie du fait d’une ségrégation résidentielle, et qui se caractérisent souvent par un manque d’enseignants qualifiés, de médiateurs culturels et d’autres structures de soutien. L’orientation précoce est systématiquement reconnue dans les milieux universitaires et politiques comme l’une des principales barrières à un parcours éducatif et professionnel réussi. De plus, les apprenants issus de familles de migrants ou de minorités ethniques sont davantage susceptibles d’être confrontés à l’échec scolaire, d’être orientés vers des programmes d’enseignement professionnel de niveau inférieur, de quitter l’école sans diplôme, d’avoir moins accès à l’enseignement supérieur, d’avoir plus de difficultés à intégrer le marché du travail,...