Le gout discrimine sucré, salé, acide, amer et se combine à l’action de l’olfaction.
Le syndrome de dysoralité sensorielle semble très fréquent (> 80 % des personnes avec TSA). Il se traduit, entre autres, par un réflexe nauséeux très antérieur dans la bouche («au bord des lèvres»), un malaise quasi permanent dans la sphère orale. Il entraîne des difficultés de digestion et rend délicat la réalisation des soins.
Il accentue les difficultés liées à la perception anormale de la douleur, indicateur essentiel pour une bonne perception des besoins du corps, donc une bonne gestion de l’hygiène de vie.
L’hypostimulation de la sphère orale qui en résulte est à l’origine d’une hypersensibilité de cette zone, donc d’une accentuation de la dysoralité. A noter qu’une alimentation adaptée (mixée,...) peut amplifier le phénomène si elle n’est pas accompagnée d’une éducation (ou rééducation) de la dysoralité et de compensations sensorielles.